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DEBOUT SUR LE ZINC - Les mots d'amour
14/08/2006 12:19
Les mots d'amour
J'aimerais écrire des mots d'amour Parce que parler c'est pas mon fort. J'aimerais écrire des mots d'amour, Les faire jaillir de mes trois accords, mais J'ai un peu froid, comme a dit l'autre, Et ce long frisson qui n'en finit pas. J'ai un peu froid, mauvais apôtre, Mon cafard me lâche moins souvent qu'autrefois.
J'aimerais écrire des mots d'amour Parce que le reste, c'est pas grand-chose. Je l'ai appris et à mon tour Je te le livre un peu ; je te propose De laisser le long du discours Nos contentieux et les comptes à rebours, D'oublier le temps d'un refrain Ce bon vieux réflexe ; moi j'en garde pour demain.
Des mots pour toi mais que je n'dis pas. Ceux-là.
Quel était le refrain du jour ? Si je l'oublie, je cède encore. J'aimerais écrire des mots d'amour, Jeter l'éponge, un peu, tenter le sort. Une pause ici pour poser là, Entre deux conflits, entre deux coups d'éclat. Une pause pour dire autour de moi, Mon ami, mon frère, mon amour, écoute-moi.
Refrain.
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DEBOUT SUR LE ZINC - Elle m'ennuie
14/08/2006 12:16
Elle m'ennuie
Un regard de biche, Des cils qui touchent le ciel, Des seins qui aguichent, Des jambes… Oh mon dieu, je chancelle ! Des fesses made in tungstène, Un goût parfum roudoudou, Une peau terre de Sienne, Une voix qui fait : « Dou, dou, poupoupidou », Une taille de guêpe, Des mains mâtinées de velours, Et sur la tête des bouclettes qui dégringolent jusqu'aux fesses. Maman, au secours ! Dire qu'elle n'aime que moi, Dire qu'elle dort dans mon lit, Dire qu'elle est à moi et que tout le monde m'envie mais
Elle m'ennuie, m'ennuie, m'ennuie, Elle m'ennuie du lundi jusqu'au lundi,
Elle m'ennuie, m'ennuie, m'ennuie, Elle m'ennuie même pendant la nuit.
Quand je rêve de sirènes, Elle me parle de ma mère, À l'instant suprême elle se prend À parler de la sienne, Mes amis sont bannis Et ma guitare est sous clef, Huit crises d'hystérie par jour Sont nécessaires à sa santé. Sans hésiter, je vous l'affirme, C'est une professionnelle, Cette chanson le confirme, Mais pourquoi elle est si belle ?
Refrain.
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DEBOUT SUR LE ZINC - Plein comme une barrique
14/08/2006 12:13
Plein comme une barrique
Tous le jours, tous les jours je me promène Parmi les hommes et je dis C'est pas, c'est pas la, c'est pas la peine De me prier car je suis Le pire cauchemar le plus terrible des ennuis Je suis le père la mère l'enfant je suis Dieu je le dis
Et j'invente, réinvente les problèmes Entre les hommes et la nuit Quand tu dors, si tu rêves, pas de soucis Je passe, tes rêves tu les oublies Je suis ce qui lutte contre toutes tes envies Je suis le mélanome qui s'accroche à ta vie
J'ai beau être sympa, chez les bigots Les huns s'transforme en Ostrogoths Au regard de ma loi l'amour n'est rien Tu l'aimes, je passe et puis plus rien Dieu est amour, souvent ne supporte pas que l'âme soeur, Si la tienne est blanche, soit d'une autre couleur.
Ce soir je suis plein comme une barrique J'ai l'amour triste et le vin tard Venez me voir demain pour parler avec moi Des choses qui fâchent, de l'amour, de l'art et Dieu ça sert à quoi
Ce soir je suis vide comme une prière J'ai l'amour triste celui d'hier J'ai porté mes espoirs en croix Les choses qui fâchent l'amour et l'art mon Dieu je les prends pour moi
Conjugué au passé je me défends Du progrès chez les petites gens Diluer les esprits c'est du gâteau Je suis le roi du placebo Un miracle par millénaire je deviens suffisant Plus je parle, moins je mens
Tous le jours, tous les jours je me promène Parmi les hommes et je dis C'est pas, c'est pas la, c'est pas la peine De me prier car je suis
Tous le jours, tous les jours je me promène Parmi les hommes et je dis C'est pas, c'est pas la, c'est pas la peine De me prier car je suis…
Le pire cauchemar… Le père le mère, Dieu je le dis
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DEBOUT SUR LE ZINC - Ma petite chérie
14/08/2006 12:07
Ma petite chérie Ma petite chérie, souviens-toi je t'ai dit, Après la guerre on se marie. On f'ra une maison et plein d'petits poltrons Qui nous emmerderons mais nous les aimerons. Devant sur le trottoir, une belle voiture noire Attirera tous les regards ; Elle sera la notre, même on en aura plein d'autres ! On plantera dans l'midi notre étendard. J't'écris cette lettre avant l'combat Pour garder un peu de joie. Prépare tes valises pour demain, Car c'est demain que je reviens. Le samedi soir au bar pour fêter notre départ, On boira jusqu'au plus tard. Je veux qu'tout le monde soit saoul, Qu'on ne tienne plus debout, Qu'on prenne les hiboux pour des canards. Puis on partira vers le sud cette fois, Vers le soleil, ma belle. On n'regrettera pas d'avoir laissé là, La guerre la cruelle. J't'écris cette lettre avant l'combat Pour garder un peu de joie. Prépare tes valises pour demain, Car c'est demain que je reviens. Ma petite chérie, c'est de là-haut que je t'écris, La guerre m'a tué, fini la vie ! On fera pas de maison, encore moins de poltrons ; J'ai presque envie de te demander pardon. J'ai goûté au trépas, d'où je ne reviendrai pas Pourtant tu vois, je n'aime pas ça. Dépose sur ma tombe deux ou trois colombes Parce que les fleurs, je n'aime plus ça. Surtout je voulais te dire que toi tu respires, Qu'il faut que tu penses à te marier, A faire des mômes qui ne me ressemblerons pas, Mais qui serons tellement beaux que tu n'y penseras pas. J't'écris cette lettre du paradis, D'où je ne reviendrais pas, Mais pense qu'un jour ma petite chérie, Il faudra bien qu'on se revoie.
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DEBOUT SUR LE ZINC - Le roi du monde
19/07/2006 18:56
Le roi du monde
Hier j'étais le roi du monde J'étais plus glissant que l'onde Hier j'étais le roi du monde Ma bouche était pleine et féconde Aujourd'hui rien
Si je claironne Je ne soupçonne En vérité Rien de rien
Le soir venu, les angoissent reviennent Je te le dis, comprends-moi, elles me tiennent.
Mauvaises raisons, mauvais choix Qui me tirent vers le bas Me répondent par des maux d'estomac Mauvaises raisons, mauvais choix Qui défilent devant moi Me confondent Et me laissent pantois
Hier j'étais le seul au monde Je ne regardais que mon ombre Hier j'étais bien seul au monde Hier j'étais bien seul au monde Aujourd'hui rien
Si je t'appelle Je ne décèle A ton sujet Rien de bien
Le soir tombé, le doute s'insinue Entre toi et moi, comprends, il me tue
Mauvaises raisons, mauvais choix Qui me tirent vers le bas Me répondent par des maux d'estomac Mauvaises raisons, mauvais choix Qui défilent devant moi Me confondent Et me laissent pantois
La nuit est pleine et je vois Les possibles derrière moi Je les traîne, qui les voit, Ne me juge pas.
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